Accouchement naturel en maison de naissance

Mon accouchement en maison de naissance | naissance physiologique dans l’eau

Voilà le récit de mon accouchement à la maison de naissance de Grenoble. Ce fut un accouchement physiologique (naturel), dans l’eau, dans l’intimité et la douceur. Je vous le raconte sans fard, en espérant n’avoir rien oublié.

La veille de mon accouchement

39SA+1

Séance d’acuponcture à la maison de naissance

Je me rends à une consultation d’acuponcture à la maison de naissance pour faire maturer mon col de l’utérus et faire avancer les choses : j’en ai vraiment marre d’être enceinte, je veux accoucher.
Quand F, le sage-femme, me demande comment je vais je me mets à pleurer. Je suis heureuse (je crois ?) mais j’ai peur de la vie avec un enfant, à 3, alors qu’à deux nous sommes tellement bien, amoureux, fusionnels. J’ai peur de ce que l’arrivée d’un enfant va nous faire. Et je n’en peux plus de cette grossesse qui va bien mais tellement inconfortable et qui me semble interminable. 

A la fin de la séance je croise ma sage-femme J, avec qui j’ai rendez-vous le lendemain pour une consultation de suivi et un monitoring de fin de grossesse. Elle me dit que comme j’en ai marre, si c’est possible et que je le veux, on pourra faire un décollement des membranes pour faire avancer les choses. Je lui dis okay, à demain.

En fait, je le sais déjà que demain ma vie va basculer

Tout d’un coup avec la mention du décollement, tout semble un peu plus réel. Je décide de zapper le cours de yoga prénatal et envoie un texto à mon mari pour qu’on aille déjeuner dans notre resto préféré. Là je lui explique la situation et ce qu’est un décollement. S’il fonctionne, je pourrais très bien accoucher dans les 24 à 48h qui suivent… Tout devient très réel… est-on prêt? On se pose la question. Non. Oui. Il faut y aller. On flippe, on se sourie… C’est pour bientôt. 

En rentrant, on partage un moment amoureux, ce qui a également l’avantage de produire de l’ocytocine. L’ocytocine c’est cette « hormone du plaisir, de l’amour, du bonheur ». C’est aussi l’hormone qui provoque les contractions et accélère le travail lors d’un accouchement (et c’est donc de l’ocytocine de synthèse qu’on injecte aux femmes pour accélérer le travail ou le déclencher, et pour l’expulsion du placenta – lors d’un accouchement à l’hôpital). Enfin, le sperme contient une hormone – la prostaglandine – qui permet de faire maturer le col de l’utérus et déclencher des contractions. Les quantités sont bien sûr très faibles, mais c’est également la prostaglandine qu’on utilise à l’hôpital en premier lieu pour déclencher un accouchement.

Les premières contractions

Ce soir-là je lave les doudous à la main et on fait les sacs « au cas où ». On passe la soirée collés sur le canapé à se faire des câlins et regarder des séries. Je commence à avoir mes premières vraies contractions douloureuses en fin de soirée. Ça n’a donc rien à voir avec ce que j’ai pu avoir jusque là. On rigole, « c’est pas possible ».
On télécharge quand même sur le téléphone de mon mari une application pour les timer et les noter. J’en ai toutes les 15min en moyenne. On révise les méthodes pour les calmer, on s’assure que tout soit prêt.
Le futur papa décide d’aller se coucher tôt, « au cas où ». Moi je n’en ai pas envie. Je finis par essayer d’aller me coucher une première fois, tard, mais les douleurs semblent pires allongée et je ne peux pas m’endormir. Je vais prendre une très longue douche chaude. Je réessaie d’aller me coucher vers 4h, mon mari se réveille et essaie de me soulager et de me faire rester au lit mais impossible, la position intensifie vraiment la douleur. Je me relève. 

Swissball et zumba du bidou

Je m’installe sur le canapé et essaie de faire passer la douleur.
Je me mets sur la swissball, je me mets par terre devant et me berce en appuyant mon ventre dessus. Ça aide. Je suis fatiguée mais la douleur est forte, les contractions se rapprochent. Je sais qu’un faux travail peut durer longtemps et revenir souvent avant le jour où le vrai travail se mettra en place. Les contractions ne sont qu’à 5min d’écart et pas vraiment régulières. Je finis par me dire que si c’est vraiment « ça », il faut que je me bouge pour faire en sorte que mon bébé se tourne bien pour la sortie, et que mon corps lui donne la place de descendre.
Qu’à cela ne tienne, je branche mon casque sur mon téléphone, mets Spotify à fond et trouve les chansons qui font le plus bouger. Je danse comme une dingue d’environ 5h30 a presque 7h du matin. En plus de me donner le moral et le sourire, ça m’aide énormément à gérer la douleur. 

Le jour J

Comme les contractions ne sont plus qu’à 3 minutes d’intervalle, je commence à m’inquiéter : je n’ai pas envie d’accoucher dans mon salon. J’ai attendu 7h du matin pour téléphoner à J, la sage-femme d’astreinte.
Verdict : vu comme je peux parler, ce n’est pas pour tout de suite. Si je ne perds pas les eaux et qu’il n’y a pas de changement , on se voit comme prévu à notre rendez-vous de midi.

Mon mari s’est levé en m’entendant parler, je lui explique la situation. Il m’aide à gérer la douleur et vérifie que tout est bien prêt. 

Le temps passe vraiment vite et la douleur est de plus en plus forte et insupportable.

On prend le sac à langer prêt pour le bébé et mon sac à dos pour moi, et lorsqu’il est l’heure nous grimpons dans le van, direction la maison de naissance. J’ai vraiment très mal et les bosses m’envoient des décharges douloureuses dans les reins.

Comme je sais que le bébé n’est pas du côté idéal pour sortir dans la meilleure position, j’ai peur du « back labor », du travail qui se passe dans les reins et crée une douleur presque insupportable…

A la maison de naissance, je croise le sage-femme qui m’a fait ma séance d’acupuncture la veille. Me voyant douloureuse, il me demande ce qui se passe. Je lui dis que j’espère vraiment être en train d’accoucher. Je ne suis toujours pas certaine qu’il s’agisse du « vrai » travail comme c’est la première fois que j’ai des contractions vraiment douloureuses. 

Le rendez-vous de contrôle de 39SA… « tu es en train d’accoucher »

Ma sage-femme a un peu de retard, on entre dans la salle à 12h30 passé. Elle prend de mes nouvelles et me pose le monitoring (externe) qui était déjà prévu. Tout va bien.

Elle me confirme que vu mon état il s’agit bien du vrai travail et que je suis en train d’accoucher, que mon bébé sera là ce soir ou demain matin au plus tard.
Je ne sais pas si je suis excitée ou terrifiée. En tout cas ça y est, c’est réel, on y est.

Après avoir examiné mon col qui est à presque 3, elle me propose soit de rentrer chez moi manger et me détendre, soit m’installer dans la chambre de naissance. Je regarde le futur papa et on décide de rester parce que j’ai vraiment mal et je me sens plus en sécurité à la maison de naissance.

La gestion des contractions dans la chambre de naissance

On m’encourage à manger quelque chose comme je n’ai rien avalé depuis la veille au soir, mais je n’ai pas vraiment faim, la douleur me coupe le souffle et l’appétit. Il est quand même décidé que mon mari irait acheter à manger et sûrement faire des pâtes. Je veux qu’il mange parce que je sais qu’il sera bien plus en forme le ventre plein, mais je lui demande de rester avec moi jusqu’à ce que ma sage-femme revienne. Elle est partie en visite à domicile chez une nouvelle maman, qui avait la même DPA que moi et qui a accouché quelques jours avant.

Mon mari me fait de l’acupression dans les reins. J’ai l’impression d’avoir un hématome à force, mais c’est la seule chose qui me permet de vaguement supporter la douleur. J’ai l’impression d’avoir tout le temps envie d’aller aux toilettes mais m’asseoir me fait mal. Quand j’y vais je remarque que je saigne. Je pense que c’est normal mais je sors quand même de la chambre et demande à la sage-femme présente dans la maison de naissance. Elle me confirme avec un sourire que c’est normal, ça me donne du courage.

Comment annuler une commande Carrefour entre deux contractions…. LE SKETCH !

Je retourne dans la chambre et on réalise un détail crucial en nous installant : une livraison de plein de courses est censée arriver à la maison dans 2h. Mon mari appelle le service client mais ils ne se comprennent pas. Je prends le relai et explique la situation entre deux contractions. La femme au téléphone me souhaite bon courage avec empathie en raccrochant, je souris.

Je ne suis intéressée par rien de ce que nous avons emmené (pas envie de musique, ni de bruit blanc, ni de rien du tout), j’ai mal et c’est là que se concentre toute mon attention.

Enfin la sage-femme revient, le futur papa part faire les courses. Je finis par m’asseoir sur la swissball, et elle me demande comment je vais et si je veux la baignoire. Je lui dis que oui. Pour moi, avec tous les récits d’accouchements naturels que j’ai lu, la baignoire est synonyme d’apaisement de la douleur et d’aide à la dilatation, je l’attends avec impatience.
En attendant qu’elle se remplisse, elle me fait des points d’acupression sur les pieds qui fonctionnent très bien. Quand l’eau est prête, je me déshabille complètement. Comme je ne suis pas pudique je ne comprends pas tout de suite pourquoi elle me propose un drap pour parcourir le mètre et demi qui me sépare du bain mais c’est une douce attention. J’entre dans l’eau avec quelques difficultés, je sens bien que mon bassin travaille, qu’il a bougé.
Il me semble que c’est aussi en revenant qu’elle m’a dit que les résultats de ma prise de sang étaient bons, et que mon souhait de ne pas avoir d’injection d’ocytocine pour la délivrance du placenta serait donc respecté. J’en suis ravie mais comme depuis le début de ma grossesse – et malgré de grosses angoisses – j’ai cette conviction que tout va bien se passer.

Le travail dans la baignoire

Puis mon mari revient. J’ai du mal à savoir ce que je veux, alors je leur fais confiance à tous les deux.
Quelques gorgées d’eau, de coca, une compote donnée à la cuillère par mon mari… que je vomis quelques minutes plus tard, dans le seau que la sage-femme avait prévu pour. Je suis étonnée d’avoir vomi, mais ça m’a fait du bien.

Accouchement naturel en maison de naissance

Je transpire, j’ai mal, mais entre les contractions je suis totalement normale. J’ai l’impression à la fois qu’on est presque au bout, et que ça va durer des heures. Des petits bouts de membrane sanglants apparaissent dans le bain. Puis un gros morceau pas très ragoûtant. Mon mari appelle la sage-femme qui s’était éclipsée mais elle nous rassure : c’est normal. Je n’avais pas perdu le bouchon muqueux (ou sans le voir), je me dis que les morceaux devaient être ça. J’attrape le gros bout de membrane et le balance dans le seau avec le vomi. 

Il est autour de 15h, la sage-femme examine mon col à nouveau, avec mon autorisation. Je suis à 5. Je ne sais pas si je suis déçue ou contente. Un peu les deux.

Le pic : la phase de désespérance

Et puis la douleur s’intensifie, les contractions se rapprochent. Je suis toujours bien dans l’intervalle. Mais pendant… j’ai tellement mal. Je me plains à mon mari et la sage-femme, qui m’appuient sur les reins à tour de rôle pendant les contractions. Ils me rassurent tous les deux, avec leur voix la plus douce, la plus chaude, la plus encourageante. Ils sont assis par terre, penchés sur le rebord du bain, aussi calme l’un que l’autre.
Je commence à leur dire tout mon désespoir. J’ai trop mal. Je ne vais pas pouvoir. Je ne vais pas y arriver. J’ai trop mal. J’ai l’impression d’être une enfant, je cherche ma sage-femme comme si c’était ma mère après un cauchemar à 5 ans. Je l’implore du regard de me rassurer, de m’aider. Ce qu’elle fait avec toujours autant de calme, de douceur, de confiance en moi.

Elle me dit ces mots magiques « c’est super ce que tu fais ». 

J’ai extrêmement mal, j’ai l’impression que mon bassin s’ouvre en deux, j’ai extrêmement envie de pousser (mais comme c’est un peu le cas depuis le début, je ne sais pas si ça veut dire quelque chose), mais mes compagnons n’ont pas l’air de penser que c’est la fin.
Je commence à hurler. Jusque là pendant les contractions je respirais profondément comme on nous l’avait appris (en « poussant vers le bas », bouche un peu pincée) et il fallait absolument que mon mari le fasse avec moi. Sinon j’avais l’impression de perdre pied, de ne plus savoir le faire. La seule fois où il ne l’a pas fait, je le lui ai dit « s’il te plaît, respire avec moi ! S’il te plaît ! ». Mais là, finis la respiration et les petites vocalises graves. A l’expiration, je crie aussi fort que je le peux, aussi grave que possible (ma sage-femme me le rappelle quand je perds pied), et ça aide. Je pense furtivement que j’espère qu’il n’y a pas de consultation, que j’ai peur de faire peur à une femme enceinte. Est-ce qu’on m’entend ? Sûrement. Je crie de toutes les forces. Et entre deux contractions je répète à mes compagnons que la douleur est trop forte, que je n’y arriverai pas, que j’ai peur, qu’il faut que ça s’arrête.
Dans un moment de désespoir, je mords le bras de mon mari, avant de m’excuser platement. Il rit et continue de m’encourager. Ma sage-femme me rappelle que c’est normal, que je suis en plein dans mon pic, que c’est très bien ce que je fais. Pour faire avancer les choses plus vite, elle m’encourage à me mettre accroupie. Mais les premières tentatives sont extrêmement douloureuses, j’ai l’impression que mon bassin se sépare en deux. Je suis partagée entre la douleur insoutenable et la connaissance que cette douleur veut dire justement que ça marche… Je finis par trouver une position relativement accroupie qui me convient à peu près, mon maiu me soutient pour ne pas que je glisse ou bascule. La sage-femme met des draps par terre (je ne connecte pas, mais en reparlant plus tard mon mari m’a fait remarquer qu’elle préparait l’arrivée de notre bébé) et me demande si elle peut m’examiner. J’accepte. 

Je suis déjà à 8. C’est très encourageant, mais on n’y est pas encore… Ça me paraît interminable. Je demande à ma sage-femme dans combien de temps le bébé va sortir. Elle me dit qu’elle ne peut pas savoir mais que ça a bien avancé. Je lui demande s’il va bientôt sortir. Elle me demande ce que c’est « bientôt ». Je ne sais pas… 30 minutes ? Elle me dit peut-être pas 30 minutes, mais que ce sera aujourd’hui le jour de sa naissance.

L’expulsion

Elle me réexamine. Je suis à 9. Mais la poche des eaux ne s’est pas percée et fait un coussinet qui empêche la tête du bébé d’avancer. Tout va bien au monitoring. Elle me laisse le choix : soit elle me la perce, soit j’essaie de le faire naturellement en faisant passer plusieurs contractions accroupie. Sauf que l’idée de « plusieurs » contractions m’envoie au plus profond du désespoir. J’ai besoin que ce bébé arrive tout de suite, maintenant. Je m’empresse de lui demander de percer la poche. Oui, sauf que je pensais qu’elle allait mettre le petit crochet, percer la poche et voilà. Sauf que non, il faut le faire pendant une contraction, pas de bol. La contraction met un peu de temps à arriver (c’est fou comme le corps « sait » et tient à être prêt), et idem pour arriver à percer la poche. Je me serais presque attendu à ce que le bébé sorte direct, mais non, raté ! On reste tous dans la même position : moi accroupie dans l’eau, le futur papa me tient, la sage-femme est en face de moi.

De grosses contractions incontrôlables et une envie de pousser tout aussi incontrôlable arrivent. Plusieurs fois. La douleur est horrible. Mon mari dira plus tard qu’il a littéralement vu mon ventre descendre. Je sens que quelque chose change. C’est à la fois une sensation horrible et en même temps je sais qu’on y est.
Pendant une seconde, j’ai peur d’y rester. Comment une telle sensation d’être écartelée de l’intérieur peut-elle être normale ?
Et là je sens la tête dans mon vagin, ma sage-femme me dit qu’elle voit les cheveux, je vois la tête pas encore sortie me déformer, je dois encore pousser de toute mes forces, mon mari voit la tête, puis je vois cette petite tête sortir, dans l’eau, je pousse encore très fort et la sage-femme l’attrape par les aisselles. Il sort comme expulsé, comme un petit poisson.

Il est 17h, cela ne fait que 4h que je suis dans la chambre de naissance !

J’ai encore comme une brûlure, mal partout, mais c’est (presque) fini. Un soulagement. Elle me tend le bébé que je mets contre moi. Il hurle depuis sa sortie, on ne s’inquiète pas pour sa vitalité ! Mais son cordon est court, je ne peux pas le tenir vraiment bien contre ma poitrine. On décide d’essayer de tenter la délivrance (la sortie du placenta) tout de suite. Le papa nous tient (je suis à bout de forces) en même temps que la sage-femme vide la baignoire déjà bien pleine de sang. Je suis hyper concentrée et calme : il est impératif pour moi que j’arrive à sortir le placenta sans injection d’ocytocine, sans aide, et entier. Après quelques minutes et quelques poussées c’est bon, la sage-femme met le placenta dans une petite bassine après avoir vérifié son intégralité (je souhaite attendre avant de clamper le cordon) et le tend à son papa. Elle me rince puis je peux enfin sortir de la baignoire avec mon bébé, difficilement. J’ai mal partout. 

La rencontre

Nous nous allongeons sur le grand lit double de la chambre de naissance, et on me met mon bébé sur la poitrine. Je ne sais plus très bien s’il a vraiment tété ou non, mais il cherche mon téton et au moins le suçotte. Il me sort son méconium dessus, accessoirement.

J’ai l’impression que 20 camions m’ont roulé dessus. Je tremble, j’ai mal. Mais tout va bien, c’est terminé. Le placenta était bien entier, mon périnée a été préservé. Je n’ai qu’une petite « égratignure » qui nécessite 2 points internes. Ma sage-femme me demande si elle veut que j’attende avant de me recoudre mais je l’assure que je veux en finir, qu’il vaut mieux qu’elle s’en occupe tant que j’ai encore la force de le supporter. C’est douloureux, j’en ai marre d’avoir mal, mais c’est rapide et bientôt elle me couvre et je peux me reposer. Lorsque je me sens vraiment trop fatiguée, je demande à ce que mon mari prenne notre bébé sur lui, et je fonds d’amour de voir leurs câlins.

Très vite même si je suis épuisée je veux reprendre mon indépendance, je veux prendre une douche. J’y vais au bout de 3h, en fait j’aurais dû attendre ma sage-femme mais je suis un peu à l’ouest. L’eau me brûle un peu mais je suis propre.

Mon mari m’a préparé des pâtes, ça fait du bien de manger, même si j’ai la gorge un peu échauffée…

Ma sage-femme nous donne la possibilité soit de rentrer dormir à la maison, soit de passer la nuit sur place. Comme tout le monde est en bonne santé, c’est à nous de voir. À la réflexion, peut-être que du soutien, du maternage (de moi !) ne m’aurait pas fait de mal pour cette première nuit à trois. Mais sur le moment je n’ai envie que d’une chose : retrouver mes draps, ma couette, ma douche, mon chez-moi. Vers 22h, 5h après la fin de mon accouchement, nous rentrons tranquillement tous les 3 à la maison.

La suite, ce sera pour un autre article !

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7 comments

Hélène Boulloche 24 janvier 2020 - 19 h 46 min

Incroyable merci pour ce témoignage magnifique . J’admire ta force et j’espère pouvoir faire preuve d’autant de courage que toi le jour J, en tout cas tu m’inspires énormément .

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slowmaman 29 février 2020 - 18 h 13 min

Merci beaucoup pour ton commentaire ! Je te souhaite plein de courage et de force pour le jour J ! Ca va bien se passer !

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Maïlys LD 14 mars 2020 - 16 h 09 min

Quel article merveilleux. J’ai versé quelques larmes. Merci pour ce témoignage !

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slowmaman 16 mars 2020 - 15 h 31 min

Merci Maïlys, ça me touche beaucoup 🙂

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melanieadit 19 mars 2020 - 14 h 13 min

Coucou, j’ai adorée ton témoignage. Moi j’ai accouchée dans le camion des pompiers il y a 3 ans et c’est un très beau souvenir que j’ai.
Des bisous

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slowmaman 19 mars 2020 - 22 h 11 min

Waouh, ça aussi c’est une sacrée expérience !! Ca a dû être émouvant !
Bisous :*

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Eva 30 juillet 2023 - 12 h 02 min

Merci pour votre récit! Très bien écrit j’avais l impression de revivre mon deuxième accouchement en vous lisent. C’était vraiment magique et inoubliable. Mais voilà bébé à 10 mois et dans 9 mois je doit recommencer. Et cela me fait vraiment peur. Ce moment de “ désespoir, la peur qui ne dur pas longtemps mais que l’on a l impression de ne pas pouvoir surmonter” et bien cette fois j’ai peur.

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